24 mai 2014

La Flamme



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On dit souvent que le cœur ne s'use
Que si l'on ne s'en sert pas
Et qu'il ne trouve aucunes excuses
Au vide laissé derrière soi

Qu'il faut le mettre au fond de sa poche
Dans un mouchoir, sous les crachats
Qu'il meure comme se sont tues les cloches
Qui chantaient pour nous deux je crois

Je t'écoutais me dire
Que tout ça, ce n'était pas un drame
Pourtant te voir partir
A fini d'éteindre la flamme

J'ai renoncé à mes soupirs
Mais depuis je n'existe pas
Et je ravale mes sourires
Cousus du fil de tes draps

Les histoires qui se répètent
Se finissent toutes sur une croix
Je voulais qu'enfin ça s'arrête
Que mon cœur se taise pour une fois

Et le temps marque de son fer
Tous les choix que l'on ne fait pas
Il rassemble en grains de poussières
Le reste de nous ici bas

Pourtant ce cœur que je déserte
Que je prive de tout ses droits
Dés qu'une fenêtre est ouverte
Il guette le son de ta voix


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