Tu penses trop, mon Pierrot.
De jour comme de nuit, tu penses trop.
Le jour, tu oublies l'essentiel :
- Les belles assiettes,
À mettre sous les viandes, les légumes, les desserts - La taille du plaisir, et celui qu'on partage entre amis
- Les parures des nos lits et celles pour en sortir
- Celle-là, seule raison, pour un jour s'en sortir
- Les heures échangées, contre un peu de monnaie
- Tout ces gens à convaincre,
Qu'ils seraient bien inspirés de te l'accorder, ce petit plus d'attention délicate. - Et les guerres, les famines.
- Et les proches, les lointains
Combien ta vie serait parfaite
S'il ne te manquait, ce fabuleux empire,
Que chacun t'encourage à bâtir
Aux frontières invisibles
De nos terres occupées
De nos terres occupées
Mais comment sauraient-ils, que, pour toi, rien n'est tout à fait invisible ?
L'invisible, il attend, caché, derrière les choses, nommées, répertoriées.
Il attend :
- Soit qu'on le nomme lui aussi,
Si l'on se sent un peu perdu, - Soit qu'on ne le nomme pas,
Quand nous suffit de savoir qu'il est là.
En attendant de le trouver
Le nom parfait et unique
De toutes les choses à découvrir
Celui qui apaise, celui qui rassemble
Celui qui nous tire
De ces maudits songes anxieux ;
Tu choisis le voyage
Au Royaume Infini
Des Choses Inconnues.
Et, bientôt, vient la nuit
Mais c'est une autre histoire...
Émouvant poème ! Merci
RépondreSupprimerBizak, vous êtes bienvenu.
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