(texte accouché en écoutant l'album de Wolf Larsen - Quiet at the Kitchen Door)
Sous son nombril
Coule invisible
La puissance d'un murmure
Son cri percute les galaxies
Les nourrit aussi
En don profond, absolu
Attachée au pilier de la Terre
Misérable, souillé
Son sourire y nait
En chant extrême
En danse nue
Son asphyxie halete
Ceux qui s'usent à sa source
Tout en apaisant incognito
Des milliards d'âmes surprises
D'un souffle sur la nuque
Toutes et tous alors fauchés
En plein labeur comme à la pause
Par cette tendre piqure
Offerte aux contre-courants marins
Aux vents du Sud sourds aux frontières
Qu'elle distribue par son envie irradiée
Quand elle copine en agonie
Avec l'astre solaire
Son binôme croque-roche
Dur vorace de ses eaux
Chaude pierre alchimique
Plongée dans l'impudique épicentre
Nous donne à onduler
Sous ses vagues immenses
Sans plus jamais se soucier
Ni du crépuscules et de ses loups
Ni de l'aube automatique
Le calme absurde y est noyé
Quand sa densité au rose viré
Dessine d'une brulure spectrale
La vie intime
De nos chères masses électriques
Je respire par palier
Quand tu décides à chaque marée
De venir mourir à mes côtés
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