Ne serions-nous tous, pas plus
Que de sales gamins, des acteurs malins
Ou des Morts-Vivants apprêtés coincés dans des costumes
A l'école on rêve des cris des chattes dans la brume
Du bruit des griffes des loups sur les nuques
Et ça nous soulève
Quand on s'assoit, qu'on s'aligne
C'est pour avaler des gamelles de couleuvres livides
C'est pour passer, de l'hivers au printemps, à boire du vide
Au tableau, c'est la guerre des roches
Tous les jours, des petits criss de cailloux moches
Invoquent des merveilles un peu poches
Dehors la cour n'est pleine que de ton souvenir
Les joues cramées tu pointais sous ton pull dans un sourire
J'en oubliais de mourir
Et il faut croire ou tricher
A ce qui dans le marbre est gravé
Ici l'oubli bien trop pur se deal dilué, à la récré
Une ombre au bureau vomit par vagues
Des ondes très sûre d’elle, je crois
Mais ces ondes, moi, je ne les comprends pas
J’aimerais mieux descendre dans la cour
Quitter la salle de classe du 2ème étage
Et dans un calme étrange, glisser sur les rampes
Saluer d'un regard discret, ces platanes
A qui l’on ne parlait plus, on s'en cachait
Ceux qu'on esquintait pour l'éternité du bout d’une lame
Dehors la cour n'est pleine que de ton souvenir
Les joues cramées tu pointais sous ton pull dans un sourire
J'en oubliais de mourir
Ou des Morts-Vivants apprêtés coincés dans des costumes
A l'école on rêve des cris des chattes dans la brume
Du bruit des griffes des loups sur les nuques
Et ça nous soulève
Quand on s'assoit, qu'on s'aligne
C'est pour avaler des gamelles de couleuvres livides
C'est pour passer, de l'hivers au printemps, à boire du vide
Au tableau, c'est la guerre des roches
Tous les jours, des petits criss de cailloux moches
Invoquent des merveilles un peu poches
Dehors la cour n'est pleine que de ton souvenir
Les joues cramées tu pointais sous ton pull dans un sourire
J'en oubliais de mourir
Et il faut croire ou tricher
A ce qui dans le marbre est gravé
Ici l'oubli bien trop pur se deal dilué, à la récré
Une ombre au bureau vomit par vagues
Des ondes très sûre d’elle, je crois
Mais ces ondes, moi, je ne les comprends pas
J’aimerais mieux descendre dans la cour
Quitter la salle de classe du 2ème étage
Et dans un calme étrange, glisser sur les rampes
Saluer d'un regard discret, ces platanes
A qui l’on ne parlait plus, on s'en cachait
Ceux qu'on esquintait pour l'éternité du bout d’une lame
Dehors la cour n'est pleine que de ton souvenir
Les joues cramées tu pointais sous ton pull dans un sourire
J'en oubliais de mourir
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