Défit Babélio octobre |
Terminal Rêve Machine
Rêve Machine Terminal
Drapé d'une armure vespérale
Hurle une alarme qui me mine
Qui ?
D'un coup en kamikaze
Aux canine laconique
Avale sous les décibels
Et l'homme et l'animal ?
Qui ?
Nul aléa pour cet appel
Nu, il m'a arraché les ailes
Son office est de tout compter
Sans y penser, du temps passé
Son cri d'automate augmenté
Son scalpel fait de sons rouillés
Claque les portes, ouvre mes yeux
Golem de boue, torrents pluvieux
Dissous le si tu l'oses,
Maudit valet, mon monde
Comptable raide et acharné,
Dégueule les tes vérités...
Moi, là-bas, saoul d'avoir volé
Plané aphone dans le silence
Mâchant léger au cœur de l'ombre
Le goût de notre dernière ronde
Pour la haïr dans la seconde
Où ta bouche vomira le marbre
Tu attends, en tireur allongé
Et voudrait violemment m'accoucher
C'est le tribut oublié par Homère
Sur cette plage aux anges amers
Devant l'outrage, je maudis tes rouages
Dégueulant, fier, mes larmes anthropophages
Mais, la chimère par l'épée transpercée
Pleure tout son sang quand je renais
Me voilà donc, sanglé d'éternels
Regrets dont je tairai, terrassé, l'origine
Je prétendrai les maîtriser
D'une gifle appuyée, tes cordes voraces
Quitte en kilt et, couronné de rage
À courir énervé d'hallali
Pour qu'enfin elle se meurt, épuisée
La vaine chasse à courre des machines
Mais, quel que furent les bruits de mon réveil
Quel que furent ces rêves à mon oreille
Je ne fais au lever que glisser
Les jours durant, las et inquiet
Vers tant abîmes insoupçonnés
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