28 mai 2018

À ses révoltes douces et déterminées

À ses révoltes douces et déterminées
Ses victoires évidentes et lumineuses
Ses champs de batailles aux printemps cléments
Berceaux naturels où fleurissent
Nos espoirs à venir

Nous étions enfin immenses
Un genou à terre et la nuque offerte
Un silence végétal nous poussait
Vers la pente éternelle d’un chemin retrouvé

Elle savait juguler le bitume et la haine
De nos enfants chéris à l’amour mutilé
Alors, pour un baiser, une épaule frôlée
Nos bouches gâtées renaissaient

Les avons nous rêvées, ces armées stoppées
Par un rire, un air de musique surannée
J’étais toujours trop loin à ses côtés
Et toujours tout autre et toujours plus près
De moi

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